« Plus l’espérance est grande, plus la déception est violente. »

« Plus l’espérance est grande, plus la déception est violente. » [F-O Giesbert]

Ayant beaucoup de de chroniques en retard, j’ai décidé de faire un article condensé pour ces cinq titres que je n’ai pas trop aimé. Vous trouverez deux romans, un récit de voyage et deux bandes dessinées. Et vous, les avez-vous aimé ?

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ROMANS

  • Gabriële de Claire Berest et Anne Berest, éditions Stock : passionnée d’histoire de l’art, j’attendais beaucoup de ce livre sur la compagne de Picabia, elle-même artiste et avant-gardiste. J’ai été très déçue. Le sujet s’annonçait passionnant et plein d’anecdotes sur le monde de l’art mais je n’ai pas du tout adhéré au style des auteures. Il y a beaucoup trop d’informations, de dates et d’extraits. J’ai l’impression qu’à trop vouloir se légitimer elles nous ont noyé sous les faits. Cela donne un mélange d’essai hyper pointu et de biographie romancée. J’aurais vraiment aimé en savoir plus sur cette Gabriële, mais j’ai abandonné ma lecture, trop lente et trop factuelle. Vraiment dommage !
  • Mon père, ma mère et Sheïla de Eric Romand, éditions Stock : un roman très court sur la vie de l’auteur dans les années 70-80 et sur l’acceptation de son homosexualité. La lecture a été agréable mais aussi vite oubliée. Il s’agit d’une succession de souvenirs, avec parfois des listes, rien n’est approfondi. On est très loin d’un Eddy Bellegueule… Le livre a bien plus été apprécié par ma mère qui est de la même génération. Enfin, je critique extrêmement rarement le prix des livres mais dans ce cas, si on considère la pagination, je le trouve trop cher.

RÉCIT 

  • Comment voyager seule quand on est petite, blonde et aventureuse de Katia Astafieff, éditions du Trésor : j’avais une envie de récit de voyage, et celui-ci mêlant humour et conseil aux quatre coins du monde me paraissait très bien ! Néanmoins, les chapitres, courts, n’étaient pas assez approfondis, et l’auteure s’arrête sur des anecdotes qui ne m’ont pas paru être l’essentiel des voyages. Elle parle beaucoup des gens mais peu de ce qui l’entoure. Cela peut-être intéressant, mais lorsqu’elle écrit à propos du Transsibérien en insistant uniquement sur son succès en tant qu’étrangère, j’aurais largement préféré qu’elle décrive cet incroyable train ainsi que les paysages… Encore dommage.

BANDES DESSINÉES

  • L’Etranger de Jacques Fernandez, éditions Gallimard : n’ayant jamais lu le livre d’Albert Camus en entier, l’adaptation m’intéressait particulièrement. J’ai beaucoup aimé le trait un peu à l’ancienne du dessinateur, les paysages et les personnages sont beaux, c’était très agréable. Par contre, j’ai eu beaucoup de mal avec ce personnage étranger au monde qui l’entoure, et à la morale de l’histoire. Je suis tout simplement passée à côté de ce chef-d’oeuvre de la littérature.
  • Tu pourrais me remercier de Maria Stoian, éditions Steinkis : je suis très sensible aux ouvrages sur le harcèlement de rue, violences faites aux femmes etc. Cette BD est ni bonne ni mauvaise, mais elle m’est apparue comme une simple compilation d’histoires déjà entendues. Il manquait un fil conducteur, une conclusion ou que sais-je pour que cela ait un véritable intérêt. Je n’ai pas non plus apprécie le graphisme.

 

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