Le Dérèglement joyeux de la métrique amoureuse

Le Dérèglement joyeux de la métrique amoureuse

Mathias Malzieu & Daria Nelson, éditions L’Iconoclaste / L’Iconopop

C’est la première fois que j’enlève mes ailes pour faire l’amour.

[Printemps des poètes]

Un livre de Mathias Malzieu équivaut forcément à un achat pour moi. Et là j’avais en plus très envie de découvrir cette nouvelle collection L’Iconopop. Appartenant aux éditions L’Iconoclaste, elle est dirigée par l’autrice Cécile Coulon que j’aime beaucoup, et les trois premiers titres étaient vraiment attirants graphiquement. Regardez cette couverture elle est top, non ?

Ce titre est très différent du recueil de Rupi Kaur présenté dans la précédente chronique. Ici les thématiques sont davantage celles qu’on imagine quand on pense à de la poésie : l’amour, la beauté, la rêverie, la fantaisie. Par contre, encore une fois la forme est originale, Malzieu mêle textes, rêveries et sms. Et tout ceci est formidablement mis en scène par les collages de sa muse plasticienne Daria Nelson.

Si j’aime beaucoup l’objet et les collages je suis un peu moins touchée par le contenu (attention au cœur de pierre). J’adore l’univers fantaisiste de Malzieu, il peut aussi me toucher quand il parle d’amour. Néanmoins, d’habitude c’est un élément au cœur d’une histoire, là il n’est question que de cela. De plus, les poèmes sont très ciblés et intimes, cela me donnait parfois l’impression que cela aurait dû rester entre eux. Par contre, j’ai bien aimé les parties rêveries avec les fantômes de Boris Vian, Alain Bashung et Serge Gainsbourg. Son imagination ressemble à aucune autre.

Vous l’avez lu ? Ou d’autres de la collection ?

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