Jusqu’à ce que la vérité nous sépare

Jusqu’à ce que la vérité nous sépare

Gillian McAllister, éditions Milady

Cet e-mail m’obsédait. Non, pas l’e-mail, son regard. Et ce mensonge, ce pieux petit mensonge. C’était bien la première fois que je le prenais à mentir, même sur une vétille.

 

L’amour au quart de tour, c’est ce que vivent Rachel et Jack. Ils se connaissent depuis seulement quatre mois lorsque Rachel tombe enceinte, et qu’ils décident, très guillerets, de garder l’enfant. Trois mois plus tard, Rachel se rend compte qu’elle ne connaît pas du tout le père de son enfant. ALALA DIS DONC c’est surprenant… ! C’est un mail faisant allusion à des atrocités qui va lui mettre la puce à l’oreille.

Cela sonne comme un thriller psychologique, mais ça ne l’est pas vraiment. L’histoire d’amour prend vraiment le pas sur le reste, et ce n’est pas si surprenant puisque c’est une des spécialités du label Milady. Il y a une sorte d’enquête, mais menée par Rachel à coups de « stalking » sur Internet et d’actions plus ou moins légales. Le passé de Jack est très trouble mais celui de Rachel tout autant.

Honnêtement, j’ai lu ce livre en vacances et j’ai bien accroché, c’est divertissant. J’avais envie de savoir ce qui se cachait derrière ces secrets et comment cela allait finir. Mais d’une part, ce n’est pas réellement un thriller et d’autre part c’est vraiment tiré par les cheveux. Cette histoire d’amour ultra-rapide, cette future mère qui ne vérifie rien de la vie du futur papa (jusqu’à son patronyme) et ne s’inquiète de rien tant elle est occupée à penser à des chaussettes pour bébé, et ce Jack totalement flegmatique, ça dépasse l’entendement. Il faut dire que je ne me suis pas du tout reconnue dans l’héroïne et  que je l’aurais bien secoué si elle était face à moi !

À lire pour la thématique moderne et pour le côté divertissement. Si vous êtes amateur de romance à suspense c’est très bien aussi. À éviter si vous recherchez quelque chose d’ultra-crédible et les codes du thriller.

Donc je suis curieuse, qui a aimé ? Qui n’a pas aimé ?

 

la vérité

 

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